Corinne TICHADOU a été élève de l’école des beaux-arts de Perpignan. Cette jeune Catalane a pris le contrepied des prophètes d’un certain art actuel qui prédisent régulièrement la mort de la peinture, en prenant ses pinceaux à bras le corps.
« Mon champ d’action est et sera toujours la peinture. Dans ce monde étrange, il est important que je propose des images étranges. Dans ce monde si fort, si imposant, j’ai besoin de créer des images allusives. Dans ce monde où l’on prône la virtuosité, l’assurance de soi et parfois l’exhibition, moi j’invoque la pudeur, le doute, le trait qui tremble et qui hésite. Dans ce quotidien fait de violence, moi j’ai besoin d’humanité. En tant qu’artiste peintre je souhaite aussi garder un lien avec mon héritage artistique. C’est pourquoi, je combine la figuration et l’abstraction. »